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Madagascar – LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Un pas de plus dans la lutte contre le fléau

Le secteur des marchés publics, vu les enjeux financiers qu’il charrie, peut être une source de corruption. Un fléau qu’il faut bannir pour maintenir l’intégrité et la transparence de la commande publique. C’est fort de cette idée que l’Autorité de régulation des marchés publics et le Bureau indépendant anti-corruption ont engagé une série d’échanges sur la question. La rencontre, tenue le 14 mai 2024, s’inscrit dans cette dynamique. Elle avait pour but de partager les fonctionnements et les expériences de l’ARMP avec les agents du BIANCO, tout en répondant à leurs questions pour des éclaircissements et précisions essentiels.

Le mardi, le 14 mai 2024, une rencontre significative s’est tenue à la grande salle de réunion du ministère de l’Économie et des Finances à Anosy entre l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO). Cette réunion, marquée par une atmos- phère de coopération et de transparence, avait pour objectif de partager les fonctionnements et les expériences de l’ARMP avec les agents du BIANCO, tout en répondant à leurs questions pour des éclaircissements et précisions essentiels. La rencontre a également été marquée par la présence du Directeur de l’Audit Interne du ministère de l’Économie et des Finances, soulignant l’importance accordée à cette initiative.

Un Partage d’Expériences et de Méthodologies

Au cours de cette rencontre, les responsables de l’ARMP ont présenté en détail leurs procédures de régulation et de surveillance des marchés publics. Ils ont expliqué les divers mécanismes mis en place pour garantir la transparence et l’intégrité des processus de passation des marchés, y compris les professionnalisations des acteurs de la commande publique, les audits réguliers, les publications des avis, et l’utilisation de plateformes électroniques pour les appels d’offres.

Les agents du BIANCO ont profité de cette occasion pour poser des questions spécifiques sur diffé- rents aspects des opérations de l’ARMP. Ils se sont intéressés particulièrement aux méthodes de détection et de traitement des cas de fraude ou de collusion, ainsi qu’aux mesures préventives adoptées pour minimiser les risques de corruption. Ces échanges ont permis de clarifier des points essentiels et de renforcer la compréhension mutuelle des rôles et des responsabilités de chaque institution dans la lutte contre la corruption.

Les Bienfaits de cette collaboration

Cette rencontre a mis en évidence plusieurs bénéfices importants pour la lutte contre la corruption dans le domaine des marchés publics :

Renforcement de la Transparence : En partageant ses méthodes et ses expériences, l’ARMP a démontré son engagement envers la transparence. Cette ouverture contribue à instaurer une culture de responsabilité et de confiance au sein des institutions publiques et auprès du public.

Amélioration des capacités d’enquête : Les agents du BIANCO ont acquis une meilleure compréhen- sion des processus de régulation des marchés publics, ce qui leur permettra de mener des enquêtes plus efficaces et ciblées. Une connaissance approfondie des systèmes de contrôle de l’ARMP facili- tera l’identification et la poursuite des actes de corruption.

Synergie et coopération : La rencontre a renforcé la collaboration entre l’ARMP et le BIANCO, établis- sant des bases solides pour des initiatives conjointes futures. Une coopération étroite entre ces deux institutions est cruciale pour une approche intégrée et cohérente dans la lutte contre la corruption.

Education et sensibilisation : La diffusion des bonnes pratiques et des leçons apprises par l’ARMP à travers des rencontres de ce type contribue à éduquer et à sensibiliser les autres acteurs du secteur public et privé. Une meilleure connaissance des mécanismes de régulation et de prévention de la corruption est essentielle pour encourager un comportement éthique et responsable.

En somme, cette rencontre d’échange entre l’ARMP et le BIANCO constitue un exemple concret de la manière dont les institutions peuvent collaborer pour renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption.